École supérieure de journalisme

« Un journaliste debout au tribunal vaut mieux qu’un journaliste à genoux devant un pouvoir. »

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Vous avez dit liberté de la presse?

Vous avez dit liberté de la presse ?

On aime rappeler que la liberté de la presse est un pilier de la démocratie. On la célèbre lors des grandes cérémonies, on l’inscrit dans les constitutions, on en fait un symbole universel. Mais dans les faits, que signifie-t-elle encore aujourd’hui ? Et surtout, pour qui existe-t-elle réellement ?

Dans de nombreux pays, des journalistes sont emprisonnés, menacés, censurés, voire assassinés pour avoir simplement fait leur travail. Là, la liberté de la presse n’est pas une réalité : c’est une illusion. Mais même dans les États dits « démocratiques », cette liberté est mise à l’épreuve. Par la concentration des médias, par les pressions politiques, par la dépendance à la publicité privée ou publique, par l’autocensure dictée par la peur de perdre son emploi.

La liberté de la presse ne se mesure pas uniquement à l’absence de censure directe. Elle se juge à la capacité des journalistes à enquêter librement, à publier sans contrainte, à critiquer sans subir de représailles. Elle se juge aussi à la diversité des voix, à l’indépendance des rédactions, à la possibilité de penser autrement.

Alors oui, liberté de la presse… mais pas à n’importe quel prix, ni dans n’importe quelles conditions. Elle n’est ni acquise, ni éternelle. Elle se défend chaque jour, face aux puissances qui aimeraient la dompter, l’acheter ou la faire taire.

Vous avez dit liberté de la presse ?
Oui. Mais posons la vraie question :
libre… jusqu’où, pour qui, et à quelles conditions ?

« Le journalisme ne devrait jamais se contenter de répéter. » — Noam Chomsky

« Les journalistes ne sont pas des héros, mais parfois ils sauvent des vérités. » — Christiane Amanpour

« Un journaliste courageux est une balise dans la tempête. » — Clarissa Ward

« La vérité ne meurt jamais, elle attend qu’un journaliste la réveille. » — Robert Fisk