École supérieure de journalisme

« Un journaliste debout au tribunal vaut mieux qu’un journaliste à genoux devant un pouvoir. »

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Journalisme et serviture-Aucun journaliste ne devrait avoir un maître

Un journaliste au service d’un maître n’est plus un journaliste. Il devient un relais, un rouage, un agent de communication déguisé en informateur. Il peut porter une carte de presse, signer des éditos, passer à la télé — mais s’il parle pour plaire ou pour obéir, il a cessé d’informer.

Le journalisme, le vrai, ne supporte ni collier ni laisse. Il ne se met pas à genoux devant un patron, un parti, un État ou un actionnaire. Il ne s’ajuste pas aux intérêts privés. Il ne fait pas allégeance à une ligne dictée par le haut. Sa seule fidélité, c’est au public. Sa seule autorité, c’est la vérité.

Mais dans un paysage médiatique gangrené par les concentrations, les conflits d’intérêts et la publicité, l’indépendance devient une posture plutôt qu’un principe. Les journalistes sont sommés de suivre, de lisser, de taire. Certains acceptent. D’autres se lèvent.

Nous faisons partie de ceux qui se lèvent.
Ici, pas de maître. Pas de mécène occulte. Pas de rédacteur en chef dicté par la finance. Pas de vérité édulcorée pour préserver les alliances.

Nous croyons que la liberté d’informer commence là où s’arrête la peur de déplaire.
Nous refusons la domestication du journalisme.
Nous revendiquons l’insolence, l’enquête, la parole libre.

Aucun journaliste ne devrait avoir un maître — parce que le rôle de la presse n’est pas de suivre, mais de surveiller. Pas de flatter, mais de questionner. Pas de servir, mais de déranger.

Et si cela dérange les puissants, c’est que nous faisons bien notre travail.

« Ce n’est pas parce que l’opinion est majoritaire qu’elle est vraie. » — Albert Londres

« La liberté de la presse est le baromètre de la démocratie. » — Vaclav Havel

« Le silence est parfois une information. » — Anne Sinclair

« L’éthique est l’encre invisible du journaliste. » — Gilles Perrault