Des centaines de journaux, mais un seul rédacteur en chef
Les propriétaires de journaux se comptent sur les doigts d’une seule main …
Le pluralisme affiché n’est bien souvent qu’une illusion. Des logos différents, des chaînes multiples, des styles variés — mais derrière, les mêmes actionnaires, les mêmes intérêts, les mêmes récits.
Aujourd’hui, dix groupes possèdent l’écrasante majorité des médias dans le monde occidental. Presse écrite, radio, télé, web : l’information est concentrée dans quelques mains, et ces mains ne sont pas neutres. Elles possèdent, influencent, filtrent. Elles orientent ce que vous lisez, ce que vous entendez, ce que vous croyez.
Alors oui, il y a des centaines de journaux. Mais un seul rédacteur en chef : le pouvoir économique et politique, habilement dissimulé derrière des façades d’indépendance.
Ce système n’informe pas, il formate. Il ne dit pas la vérité, il la construit à son avantage. Il ne questionne pas le pouvoir, il le conforte. Et quand des voix dissonantes émergent, elles sont marginalisées, étiquetées, discréditées.
Nous refusons ce modèle.
Nous refusons de parler avec des mots dictés.
Nous refusons de faire semblant d’être libres quand tout pousse à l’autocensure.
Ici, aucun compte à rendre à un propriétaire invisible ou à une ligne imposée. Ici, l’engagement est simple : creuser, révéler, déranger si nécessaire.
Parce qu’un vrai pluralisme, ce n’est pas la variété des supports, c’est la liberté des contenus.
Parce qu’un journal libre, ce n’est pas un journal qui fait joli en kiosque — c’est un journal qui ne plie pas.
Et parce que tant qu’un seul rédacteur en chef dictera l’opinion de tous, il faudra continuer à écrire autrement.
« La presse est libre, mais parfois on se demande de quoi. » — Philippe Bouvard
« Un journaliste, c’est un type qui vous explique pourquoi il avait raison… une fois qu’il s’est trompé. » — Guy Bedos
« Le journalisme est une ébauche de l’histoire écrite dans l’urgence. » — Philip Graham
« Le journalisme, c’est dire “Lord Jones est mort” à des gens qui n’ont jamais su qu’il était vivant. » — G. K. Chesterton