Libre d’informer, libre de penser
Libre d’informer, libre de penser
Il n’y a pas de pensée libre sans information libre. Le droit d’informer et le droit de penser sont intimement liés, indissociables. Car comment penser par soi-même si l’on ne dispose que de vérités filtrées, d’opinions déguisées en faits, ou de récits verrouillés ?
Informer, ce n’est pas imposer une vision du monde. C’est donner aux citoyens les clés pour comprendre ce monde dans toute sa complexité. C’est mettre à disposition des faits, des analyses, des voix plurielles. Ce n’est qu’à cette condition que chacun peut exercer sa liberté de jugement, construire son opinion, choisir en conscience.
Mais dans une époque saturée de contenus orientés, de publicités déguisées en articles, de propagandes douces et d’algorithmes qui nous enferment dans des bulles, la liberté d’informer est plus que jamais une exigence démocratique. Car priver une société d’une information libre, c’est l’affaiblir, la rendre vulnérable, gouvernable par la peur ou la manipulation.
Être libre d’informer, c’est refuser la censure, les pressions, l’autocensure dictée par les intérêts ou les agendas politiques. C’est aussi assumer une responsabilité : celle de ne pas trahir la confiance du public.
Informer librement, c’est ouvrir la voie à la pensée critique.
Et penser librement, c’est refuser qu’on pense à notre place.
Dans un monde où l’information est un terrain de pouvoir,
être libre d’informer, c’est déjà un acte de résistance.
« Le journaliste est l’interprète des faits, pas leur faussaire. » — Patrick Cohen
« On juge une presse à ses silences autant qu’à ses mots. » — Serge Halimi
« Le journalisme est un combat pacifique contre l’ignorance. » — Jean-Claude Guillebaud
« Un journaliste libre est un citoyen debout. » — Jean-Luc Mélenchon