École supérieure de journalisme

« Un journaliste debout au tribunal vaut mieux qu’un journaliste à genoux devant un pouvoir. »

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Ne rien publier sans vérifier …

Ne rien publier sans vérifier

À l’ère de l’instantané, de l’urgence numérique et du partage compulsif, la vérification des faits est devenue une forme de résistance. Face à la déferlante de rumeurs, de fake news et de manipulations, le journaliste a une responsabilité : ne rien publier sans vérifier.

Vérifier, c’est plus qu’un geste professionnel. C’est un acte éthique. Cela signifie croiser les sources, confronter les versions, questionner ce qui semble trop beau (ou trop effrayant) pour être vrai. C’est ralentir volontairement le rythme pour respecter une règle simple mais fondamentale : une information non vérifiée n’est pas une information, c’est un risque.

Le journalisme ne peut pas se réduire à relayer ce qui circule. Il doit faire le tri, apporter de la clarté là où règne la confusion. Une info non vérifiée, une citation sortie de son contexte, une image mal attribuée peuvent avoir des conséquences graves : désinformer, stigmatiser, envenimer le débat public.

Dans un climat de méfiance généralisée envers les médias, seule la rigueur rend la parole journalistique crédible. Ce n’est pas une option, c’est une nécessité vitale pour la démocratie.

Vérifier, c’est respecter son métier, son lecteur et la vérité.
C’est affirmer que la rapidité ne doit jamais l’emporter sur la justesse.
C’est dire, simplement mais fermement :
« Je préfère être lent et juste, que rapide et faux. »

Parce qu’au bout du compte, ce qui donne du poids à une plume,
ce n’est pas le buzz.
C’est la confiance.

« Le journalisme n’est pas un office de tourisme pour les puissants. » — Daniel Schneidermann

« Le journalisme d’enquête, c’est l’oxygène de la démocratie. » — Glenn Greenwald

« Le journalisme peut réveiller les consciences ou les endormir. » — Cyril Viguier

« Un journaliste doit douter de lui-même avant de douter des autres. » — Patrick Cohen