La vérité n’a pas de sponsors
La vérité n’a pas de sponsors …
Le cœur du métier de journaliste, c’est la liberté. Liberté de chercher, de questionner, d’enquêter, de publier. Sans cette liberté, il n’y a plus d’information, seulement de la communication. Et sans information libre, il ne peut y avoir de citoyens éclairés, ni de démocratie réelle.
La censure peut être brutale, comme dans les régimes autoritaires, où les voix dissidentes sont muselées, emprisonnées ou éliminées. Mais elle peut aussi être subtile, insidieuse, rampante. Elle s’exerce alors par l’autocensure, la pression financière, les injonctions politiques, ou le pouvoir des annonceurs. Elle prend parfois le visage d’un conseil de rédaction qui « recommande de ne pas aller trop loin ».
Un vrai journaliste le sait : céder à ces pressions, c’est trahir sa mission. Informer, ce n’est pas plaire. Ce n’est pas ménager. C’est parfois heurter, parfois bousculer. C’est rendre visible ce que d’autres veulent garder caché.
Refuser la censure, ce n’est pas être irresponsable. C’est, au contraire, faire preuve de courage et d’intégrité. C’est dire : « je travaille pour le public, pas pour les puissants ». C’est faire primer la vérité sur le confort, la conscience sur la carrière.
Un vrai journaliste n’a pas de maître.
Il interroge tout pouvoir, y compris le sien.
Il n’obéit qu’à une chose : les faits.
Et dans un monde saturé de récits contrôlés,
refuser la censure est un acte de résistance.
« Un journaliste, c’est quelqu’un qui vous explique ce qu’il ne comprend pas à des gens qui n’ont rien demandé. » — Jean Yanne
« Le journalisme, c’est faire du bruit avec du silence. » — Karl Kraus
« Un bon journaliste sait poser les bonnes questions. Un très bon sait éviter d’y répondre. » — Anonyme
« Si tu veux cacher quelque chose, mets-le dans un journal, personne ne lira jusqu’à la fin. » — Anonyme