École supérieure de journalisme

« Un journaliste debout au tribunal vaut mieux qu’un journaliste à genoux devant un pouvoir. »

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Le terrain d’investagation comme seul et unique bueau … 

Le terrain d’investigation comme seul et unique bureau

Le véritable bureau du journaliste n’est pas une salle de rédaction climatisée ni un écran saturé de dépêches. C’est la rue, l’usine, le tribunal, la campagne, le camp de réfugiés, l’école délabrée, la frontière floue. Le terrain, c’est là où l’information prend vie. Là où le réel ne peut pas être résumé par des communiqués ou des statistiques.

Un journaliste qui choisit le terrain choisit l’inconfort, l’imprévu, l’humain. Il accepte de marcher, d’écouter, de voir de ses propres yeux ce que d’autres racontent de loin. Il va à la rencontre des faits, non pour les commenter à distance, mais pour les comprendre dans toute leur complexité.

L’investigation ne se fait pas derrière un bureau. Elle se construit au fil des rencontres, des contradictions, des silences et des preuves. Sur le terrain, rien n’est jamais simple. Et c’est précisément ce qui fait la richesse d’un journalisme vivant, courageux, nécessaire.

Dans un monde où l’on commente plus qu’on ne vérifie, où l’on tweete plus qu’on ne témoigne, revenir au terrain, c’est un acte de résistance. C’est refuser la paresse éditoriale, le copier-coller permanent, et le confort de l’analyse à distance.

Le terrain d’investigation est plus qu’un lieu :
c’est une méthode, une éthique, une posture.
C’est là que se fabrique une information vraie, libre, et profondément humaine.

« Un journaliste, c’est quelqu’un qui vous explique ce qu’il ne comprend pas à des gens qui n’ont rien demandé. » — Jean Yanne

« Le journalisme, c’est faire du bruit avec du silence. » — Karl Kraus

« Un bon journaliste sait poser les bonnes questions. Un très bon sait éviter d’y répondre. » — Anonyme

« Si tu veux cacher quelque chose, mets-le dans un journal, personne ne lira jusqu’à la fin. » — Anonyme